Je vis une vie électrique Sur le bord d'un périphérique Je passe mon temps dans ce trafic De bitume et de mécanique Le soleil ne traverse jamais la brume des gaz d'échappement Quelque soit l'heure ou bien le temps les néons sont la seule clarté les lampadaires sont allumés La file des voitures anonymes avance lentement sans jamais s'arrérer Il n'y a pas de joie n'y a pas de déprime Dans cet univers auquel je suis condamné Le soleil ne traverse jamais la brume des gaz d'échappement Quelque soit l'heure ou bien le temps les néons sont la seule clarté les lampadaires sont allumés Du haut des échangeurs ou des toits des cités Qui Forment les rives de ce fleuve de fer Je jette des cailloux j'balance des pavés Sans jamais arreter le cour de cet enfer Je vis une vie électrique sur le bord d'un périphérique