Fixées aux falaises Les sentinelles aux abois Soufflent sur les braises Qui ne se réchauffent pas Sous un toit de pierre Le ciel se fait lourd Elles ne laissent derrière Que la chair à vautours Elles dorment éveillées Ensevelies sous les plumes La douceur effondrée Sous le poids de l’enclume Sous un toit de pierre Le ciel se fait lourd Elles ne laissent derrière Que la chair à vautours La nuit meurtrière A fauché au détour L’amour éphémère Redevenu sourd Sous un toit de pierre Le ciel se fait lourd Elles ne laissent derrière Que la chair à vautours