Dans les couloirs sans fin Dans les chambres de pierre Résonnent les complaintes Gémissent les enfants sans leur mère Toi tu ne les entends plus Toi tu marches au pas La seule chose qui vit à tes yeux C’est ton sens du devoir Solide et franc dans tes actes quoiqu’il puisse arriver Eux se tiennent les uns aux autres dans leur danse condamnée Tire, regarde comme leurs corps s’écroulent au sol Ils reviendront t’attraper les chevilles Te traîner dans les profondeurs Eclateront ton crâne sur le fer rouillé des grilles Garderont pour toi tous les honneurs Admire comme ton sang scintille dans la lumière Bats toi, respire, prolonge en vain ta belle agonie Ils sont là pour toi vont transmettre toutes tes prières Au créateur de ton mal infini