Le rouge a dévasté la terre entière La peur et l’ombre s’embrassent dans les cieux Rien de plus que des décombres Nacrés de reflets de pétrole Recouvrant le bruit des bombes La main des astres a frappé le sol Sombrant dans la démence et l’illusion Brûlant sous la croyance et le mensonge Assommé, cerné par la solitude et le silence Ton paradis s’étend jusqu’aux confins du vide Marche sur les corps consumés de tes frères